Nous avons vu que la Bretagne est propice au développement des algues grâce à ses baies mais aussi à cause des rejets en azote dans les rivières des agriculteurs. Ainsi, le surplus d’azote et par la même occasion de nitrates entraînent un développement excessif des algues vertes qui viennent s’échouer sur les plages Bretonnes provoquant les marées vertes. C’est en séchant que les algues forment des gaz très toxiques et révèlent par la même occasion leur véritable identité : elles sont en réalité extrêmement dangereuses pour l’homme. En effet, le sulfure d’hydrogène ainsi créé entraîne la mort à partir d’une certaine concentration.

C’est donc la succession de plusieurs éléments, qui combinés les uns aux autres, rendent les plages de Bretagne mortelles.
C’est pourquoi on retrouve, en été, des animaux morts sur les plages bretonnes.

 

Définition générale d’une algue :

Une algue est un être vivant et un végétal. Les algues vivent en eau douce et, ou salée. Les algues chlorophyliennes, notamment l’Ulva armoricana, sont capables de réaliser la photosynthèse : elles synthétisent de la matière organique grâce à la lumière du soleil. Ce processus s’accompagne de l’absorption de dioxyde de carbone (CO2) et de production de dioxygène (O2).

L’Ulva armoricana :

L’Ulva armoricana, aussi appelée ulva rigida sur les côtes méditerranéennes, est une algue verte de la famille des ulvaceae, faisant partie du genre ulva, que l’on appelle plus communément « laitues de mer ».

L’Ulva armoricana est très fine (moins d’un dixième de millimètre d’épaisseur). Sa taille varie entre 5 et 60 cm. Elle est fragile et préfère donc les endroits calmes tels que les baies et les lagunes, les ports… Son développement est favorisé en l’été lorsque l’eau atteint une température idéale (18-20°C) mais aussi lorsque les nitrates d’origine agricole sont entraînés dans les cours d’eau puis dans la mer.